La lettre du Guide du Ciel

N° 43 | 21 juin 2010

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Guillaume Cannat

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La comète du solstice vous attend pour quelques jours encore dans le ciel de l’aube.
Elle s’appelle C/2009 R1 McNaught et a été découverte en septembre dernier par Rob McNaught, astronome australien auquel nous devons déjà la découverte de la somptueuse comète de janvier 2007.

R1 McNaught
avec l'aimable autorisation de Michael Jäger

La monture du télescope de 760 mm de diamètre dont je vous ai annoncé la construction au printemps est terminée ; le miroir principal est actuellement à l'observatoire de Haute-Provence pour être aluminé et la première lumière devrait intervenir le 25 ou le 26 juin, si le temps le permet. Si vous venez aux rencontres astronomiques de Valdrôme le 12 et le 13 août, vous pourrez observer le ciel profond avec ce nouvel instrument...

Je vous présente dans cette lettre une ou deux images réalisées lors de mon périple aux Canaries et je vous annonce que la revue Terre Sauvage publiera dans son numéro du mois d'août un reportage de huit pages sur mon voyage.

Plusieurs milliers de lecteurs se sont d'ores et déjà plongés dans l'édition 2010-2011 du Guide du Ciel et je les en remercie sincèrement. Il reste encore du stock chez l'éditeur, alors n'hésitez pas à offrir ce livre ou à le faire connaître autour de vous, vous êtes mes meilleur(e)s ambassadeurs (-drices) !


Sommaire

DES RENDEZ-VOUS SANS INSTRUMENT TOUJOURS CHEZ VOTRE LIBRAIRE...
Juin-Juillet | Observez la Station spatiale internationale Le Ciel à l'œil nu en 2010
Du 19 au 21 juin | Vénus illumine l’Étable Le Guide du Ciel 2009-2010
30 juin | Sur la trace de l’écliptique Islande, le sublime et l'imaginaire
3 et 4 juillet | Deux planètes au point vernal
8 juillet | Pléiades au clair de Lune TÉLESCOPE DE 760 : BIENTÔT LA PREMIÈRE LUMIÈRE !
11 juillet | Une éclipse totale aux antipodes La monture est terminée
14 juillet | Feux d’artifices devant Vénus
15 et 16 juillet | De beaux croissants pour Mars et Saturne VOYAGE, VOYAGE...
31 juillet | Une paire de planètes et la Lune | Comme une lame de couteau Ciels des Canaries
DES RENDEZ-VOUS AVEC INSTRUMENT
Du 20 au 30 juin | La comète C/2009 R1 McNaught PRATIQUE & DIVERS
11 juillet | L’éclipse centrale totale de Soleil du 11 juillet 2010 en détails Mes prochaines conférences
Bleu nuit
OFFREZ LE NOUVEAU GUIDE DU CIEL !
Une randonnée céleste avec Le Guide du Ciel 2010-2011 SUR LA TOILE
Carnets de nuits : une invitation aux rêves sous les étoiles Des infos sur...



DES RENDEZ-VOUS SANS INSTRUMENT

Si vous lisez cette lettre régulièrement, n'oubliez pas qu'elle ne constitue qu'un complément à mes différents ouvrages. Si vous ne les connaissez pas déjà, je vous invite à les découvrir sur le site d'amds édition.

La plupart des textes, des illustrations, des cartes et des schémas qui suivent sont extraits du Ciel à l'œil nu (Nathan) et du Guide du Ciel (amds), deux livres annuels dans lesquels vous trouverez encore plus de renseignements pratiques et de phénomènes à admirer et que je vous invite à découvrir et à faire découvrir à vos proches !


Juin-juillet | Observez la Station spatiale internationale

iss

La Station spatiale internationale (ISS) est observable en France métropolitaine jusqu'à la mi-juillet de deux à six fois par nuit.

La Station spatiale internationale (ISS) est observable en France métropolitaine jusqu'à la mi-juillet de deux à six fois par nuit.

L'éclat de l'ISS est dorénavant suffisamment puissant lors des meilleurs passages pour qu'elle soit visible dans un ciel bleu avant même le coucher du Soleil ou peu après son lever ; le site Heavens-Above annonce donc désormais également ce genre de passages.

Pour savoir précisément où et quand observer les survols de l'ISS, consultez le site Heavens-above. En vous inscrivant (c’est gratuit), vous pouvez mémoriser des points d'observation différents et obtenir rapidement des cartes et des horaires de passage très précis. Le site d’Alphonse Pouplier donne aussi des horaires de passages :

Le site d'Alphonse Pouplier
Heavens-Above
Aide en ligne pour vous inscrire sur le site Heavens-Above

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Du 19 au 21 juin | Vénus illumine l’Étable

19juin

Jusqu'au lundi 21 juin, deux heures après le coucher du Soleil, des jumelles peuvent s’avérer utiles pour distinguer les étoiles de l’amas de la Crèche – l’Étable – autour de Vénus.


Le dimanche 20 juin à la fin du crépuscule, deux heures après la fin du jour, Vénus éclaire l’Étable qui brille au coeur de la constellation du Cancer.

Si vous avez le loisir d’admirer la voûte céleste depuis un site parfait, totalement préservé des pollutions industrielles et lumineuses, vous pouvez distinguer la tache laiteuse de cet amas à l’oeil nu.

Dans le cas contraire, il vous faut des jumelles ou une petite lunette pour profiter pleinement de ce superbe rassemblement.

La planète se situe à moins de cinq degrés de hauteur lorsque le ciel devient suffisamment sombre pour que les astres de l’amas soient perceptibles, vous devez donc choisir un horizon ouest-nord-ouest dégagé.

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30 juin | Sur la trace de l’écliptique

30juin

Mercredi 30 juin 2010 au crépuscule, une heure et demie après le coucher du Soleil, Vénus, Régulus du Lion, Mars, Saturne et Spica de la Vierge (hors du cadre de ce schéma) tracent l’écliptique sur la voûte céleste.


Le mercredi 30 juin au crépuscule, une heure et demie après la dissolution de la pastille solaire, trois planètes et deux étoiles vous montrent l’écliptique.

Celui-ci est l’une des lignes tracées sur la sphère céleste pour repérer les astres ; il s’agit de la trajectoire annuelle du Soleil au sein de la bande des constellations du zodiaque. Les planètes du système solaire orbitant pratiquement dans le même plan autour du Soleil, comme autant de billes roulant sur une vaste table, leurs trajectoires ne sont jamais très éloignées de l’écliptique.

Ce soir, vers l’ouest, Vénus, Régulus du Lion, Mars et Saturne sont bien visibles à l’oeil nu, même en ville, et elles vous indiquent la position de l’écliptique.

Vous pouvez même distinguer Spica de la Vierge à vingt-cinq degrés sur la gauche de Saturne, mais elle est trop éloignée pour figurer sur ce schéma. Les trois planètes et Régulus sont légèrement au-dessus de l’écliptique, alors que Spica est juste au-dessous.

À la fin du mois de juin, en Europe, l’écliptique passe à une vingtaine de degrés de l’horizon sud en milieu de nuit ; alors que, en hiver, il culmine à près de 70°.

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3 et 4 juillet | Deux planètes au point vernal

3juillet

Samedi 3 et dimanche 4 juillet 2010 à l’orée de l’aube, deux heures avant le lever du Soleil, la Lune à son Dernier Quartier survole Jupiter. La scène est visible à plus de 30° de hauteur au-dessus de l’horizon sud-est.


Le samedi 3 et le dimanche 4 juillet à la fin de la nuit, deux heures avant le lever du Soleil, Jupiter et le Dernier Quartier agrémentent l’horizon sud-est.

Les deux astres sont très lumineux et il est aisé de les repérer à près de trente degrés de hauteur. Le samedi 3, notre voisine encore faiblement gibbeuse se situe à dix degrés à l’ouest de la planète et, le dimanche 4, elle est à moins de sept degrés au nord.

Depuis leur rencontre du mois dernier, Jupiter s’est écartée d’Uranus de près de deux degrés, mais, une fois la Lune passée, il est toujours possible de retrouver la septième planète du système solaire à l’oeil nu dans un ciel bien noir.

Notez que Jupiter se situe actuellement juste à côté du point vernal, ce point qui marque l’intersection de l’écliptique et de l’équateur céleste – la projection sur la sphère céleste de l’équateur terrestre.

Le point vernal est fondamental car il sert de point de référence pour repérer les astres sur la voûte céleste. Le Soleil passe au point vernal à l’équinoxe de mars.

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8 juillet | Pléiades au clair de Lune
8juillet

Jeudi 8 juillet 2010 à l’orée de l’aube, deux heures avant le lever du Soleil, éloignez-vous des lumières urbaines pour contempler le rapprochement des Pléiades et du croissant de Séléné au-dessus de l’horizon est-nord-est.



Le jeudi 8 juillet à l’aube, deux heures avant l’arrivée du disque solaire dans l’arène diurne, admirez le rapprochement du croissant lunaire et des Pléiades.

Posés à plus d’une douzaine de degrés au-dessus de l’horizon est-nord-est, ces astres sont suffisamment proches pour être cachés simultanément par le pouce en tendant le bras devant vous.

Agrandie par la lumière cendrée qui fait luire sa face nocturne, Séléné se situe à près de deux degrés sur la droite de l’amas stellaire et semble lui adresser un sourire argenté.

Cette rencontre est difficilement observable en ville car la pollution lumineuse risque de vous empêcher de distinguer l’éclat des timides Pléiades.

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11 juillet | Une éclipse totale aux antipodes
11juillet

En 2010, la seule éclipse totale de Soleil de l’année se produit le dimanche 11 juillet. Pour assister à ce spectacle d’une intensité émotionnelle hors du commun, il faut se rendre quelque part sous la trajectoire de l’ombre délimitée sur ce schéma par les deux traits rouges. L’éclipse totale est visible aux îles Cook, au sud de Tahiti, dans l’archipel des Tuamotu, à l’île de Pâques et en Patagonie. Au maximum, la totalité dure 5 minutes et 20 secondes.



Le dimanche 11 juillet se produit la seconde éclipse de Soleil de l’année.

Le 15 janvier dernier, la Lune était trop loin de la Terre pour cacher intégralement le Soleil lors de son passage devant lui, mais, aujourd’hui, elle est suffisamment proche pour que son diamètre apparent occulte largement celui du disque solaire.

Il se produit donc une éclipse totale de Soleil dans toutes les régions du monde balayées par l’ombre de notre satellite ; au maximum, la totalité dure 5 minutes et 20 secondes.

Une nouvelle fois, les amoureux du Soleil noir doivent faire leurs bagages pour apprécier ce phénomène astronomique à nul autre pareil, mais, cette fois, ils peuvent rester en France !

Le bord de l’ombre lunaire passe en effet à moins de 20 km au sud de Tahiti et le centre de l’ombre à près de 125 km. À Papeete, la Lune occulte un peu plus de 98 % du diamètre solaire ; il faut donc envisager un déplacement en bateau pour profiter de la totalité.

Comme vous le voyez sur le schéma, l’essentiel du parcours de l’ombre sélène concerne l’océan Pacifique ; les seules terres survolées sont situées dans les îles Cook, l’archipel des Tuamotu, l’île de Pâques et en Patagonie.

Pour en savoir un peu plus sur cette éclipse, allez un peu plus avant dans la lecture de cette lettre...


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14 juillet | Feux d’artifices devant Vénus


14juillet

Mercredi 14 juillet 2010, une heure après le coucher du Soleil, la planète la plus brillante du système solaire a rendez-vous avec la jeune Lune au-dessus de l’horizon ouest. Les deux astres sont à six degrés d’écart et vous devez choisir un site d’observation bien dégagé car le croissant est à moins de cinq degrés de hauteur.



Le mercredi 14 juillet au crépuscule, une heure après le départ du Soleil vers d’autres régions terrestres, ne manquez pas l’arrivée d’un superbe croissant sous le phare admirable de Vénus.

La scène se déroule au-dessus de l’horizon ouest et, si la planète amoureuse est bien visible à plus de dix degrés de hauteur, l’arc de Séléné, lui, frôle les cimes des arbres et les toits des bâtiments, à moins de cinq degrés de hauteur.

Trois jours se sont pourtant écoulés depuis la Nouvelle Lune, ce qui devrait déjà avoir propulsé notre satellite vers les hauteurs du ciel, mais il se déplace actuellement très au sud de l’écliptique et celui-ci est couché sur l’horizon occidental le soir.

Vénus aussi subit la tyrannie de l’écliptique car son élongation solaire – l’angle apparent entre elle et le Soleil – est généreuse – plus de 42° – ce qui devrait lui permettre de survoler la vague crépusculaire, alors qu’elle s’y morfond depuis des semaines.

Ce soir, l’écart Lune-Vénus est proche de six degrés et la lumière cendrée fait magnifiquement luire la face nocturne de Séléné.

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15 et 16 juillet | De beaux croissants pour Mars et Saturne
15juillet

Jeudi 15 et vendredi 16 juillet 2010, une heure et demie après le coucher du Soleil, le croissant lunaire se glisse sous les petits éclats lumineux de Mars et de Saturne. Retrouvez ces astres au-dessus d’un horizon ouest dégagé car, le jeudi 15, la Lune est à moins de cinq degrés de hauteur.

Le jeudi 15 et le vendredi 16 juillet au crépuscule, une heure et demie après la fin du jour, la Lune court sous Mars et Saturne, juste au-dessus de l’horizon ouest.

Les deux planètes sont à moins de huit degrés d’écart et elles se rapprochent de soir en soir. Le croissant grossit et son éclat augmente, rendant l’observation de la lumière cendrée plus délicate à l’oeil nu, mais elle reste évidente avec des jumelles ou une lunette.

Avec un tel instrument et un grossissement d’une trentaine de fois, vous pouvez fêter la première observation de Saturne par Galilée, le 25 juillet 1610.

Voilà ce qu’il écrit quelques jours après à Belesario Vinta, secrétaire du Grand Duc de Toscane : «…C’est que l’étoile Saturne n’est pas une étoile unique, mais qu’elle est composée de trois, qui se touchent presque, ne changent ni ne se déplacent les unes par rapport aux autres et sont alignées le long du zodiaque, celle du milieu étant environ trois fois plus grosse que les deux autres… ».

La résolution de la lunette qu’il utilisait alors n’était pas suffisante pour apercevoir correctement les anneaux de Saturne, dont l’idée même devait lui être inconcevable, si bien que Galilée, excellent observateur par ailleurs, dessina le disque de la planète encadré par deux petits disques qui étaient en fait les anses des anneaux.

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31 juillet | Une paire de planètes et la Lune
31juillet

Samedi 31 juillet 2010 à l’aube, deux heures avant le lever du Soleil, des jumelles vous permettent de distinguer Jupiter et Uranus dans le même champ que la Lune gibbeuse décroissante.


Le samedi 31 juillet à l’aube, deux heures avant l’élévation solaire, un filet de lumière coule de l’Orient et emplit lentement la mare nocturne.

Loin au-dessus de l’horizon sud-sud-est, à plus de quarante degrés de hauteur, la Lune gibbeuse croise Jupiter pour la seconde fois du mois ; cela prouve que nous approchons de l’opposition de cette planète, qui surviendra peu avant l’équinoxe.

Ce matin, si vous placez la Lune décroissante dans la partie supérieure d’un champ de jumelles grossissant sept à dix fois, vous verrez, en bas, le disque jovien accompagné de sa lune Callisto et, à près de 3° sur leur droite, le petit point de la lointaine Uranus.

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31 juillet | Comme une lame de couteau
31juillet

Samedi 31 juillet 2010 au crépuscule, une heure après le coucher du Soleil, l’éclat acéré de Vénus brille à la pointe du triangle effilé qu’elle dessine avec Mars et Saturne au-dessus de l’horizon ouest.


Le samedi 31 juillet au crépuscule, une heure après le départ du globe solaire, dans un ciel encore imprégné de lueurs crépusculaires contrastées, n’oubliez pas de chercher le triangle en lame de couteau dessiné par trois planètes.

Vénus, la plus brillante, est à la pointe, quant à Mars et à Saturne, qui brillent près de deux cents fois moins vivement, elles sont séparées par moins de deux degrés et forment la base de cette lame longue de huit degrés.

Cette belle formation est visible à une dizaine de degrés de hauteur au-dessus de l’horizon ouest et elle s’enfonce dans l’horizon un peu plus d’une heure et demie après le Soleil.


D'autres conjonctions
se produisent tout au long du mois à venir, retrouvez-les en détails dans Le Guide du Ciel 2010-2011

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DES RENDEZ-VOUS AVEC INSTRUMENT

Du 20 au 30 juin | La comète C/2009 R1 McNaught
comete R1

Entre le 20 et le 25 juin, la comète C/2009 R1 McNaught devrait être visible à l’oeil nu dans un ciel bien noir avant l’aube au-dessus de l’horizon nord-nord-est. Dans un ciel périurbain, utilisez des jumelles ou un petit instrument pour distinguer cette petite boule cotonneuse qui arbore d'ores et déjà une fine queue de plusieurs degrés.

 

 

 

 

 

 

 

 


Le 2 juillet, la comète C/2009 R1 McNaught passera au plus près du Soleil (périhélie), à 61 millions de kilomètres.

Elle a été découverte le 9 septembre 2009 par Rob McNaught à l’observatoire de Siding Spring en Australie.

Sa magnitude actuelle est proche de 5 et elle pourrait atteindre 4,7 un peu avant le périhélie ; elle se situera alors entre le Cocher et les Gémeaux.

En Europe, il est possible de l’observer aux jumelles en fin de nuit jusqu’à la fin du mois de juin.

Elle se situe au-dessus de l’horizon nord-est à l’orée de l’aube, dans la constellation du Cocher et les étoiles brillantes Capella puis Menkalinan constituent de bons points de repère pour la découvrir aux jumelles.

Après le périhélie, seuls les observateurs de l’hémisphère Sud auront une chance de suivre un peu plus longtemps l’évolution de cette comète.

Découvrez les dernières photographies de Michael Jäger sur son site, ainsi que sur le site Spaceweather.

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11 juillet | L’éclipse centrale totale de Soleil du 11 juillet 2010 en détails
eclipse

Le premier contact de l’ombre avec le globe terrestre se produit à 18 h 15 m dans le sud de l’océan Pacifique, à plus de 1 800 km au nord-est de la Nouvelle-Zélande. L’ombre mesure alors 179 km de large et la totalité dure 2 minutes et 42 secondes.

eclipse

À 18 h 28 m, la limite nord de l’ombre passe à moins de 25 km de la côte sud de Tahiti ; à Papeete, l’éclipse est partielle à 98,4 %.

eclipse

À 18 h 48 m, l’ombre arrive sur l’archipel des Tuamotu. Les atolls les mieux placés, mais pas forcément les plus faciles d’accès, connaissent une totalité de 4 minutes et 35 secondes. Le maximum de l’éclipse se produit en plein océan à 19 h33 m ; la hauteur du Soleil est de 47° et l’ombre qui mesure 258 km se déplace vers l’est à 0,60 km/s.


eclipse

Il faut attendre 20 h11 m pour que l’île de Pâques soit plongée dans l’obscurité durant 4 minutes et 41 secondes...

eclipse

... puis une grosse demi-heure de plus pour que l’ombre aborde les côtes chiliennes australes à 20 h 49 m.



eclipse

Le cône sombre touchant alors le globe de façon presque tangentielle, l’ombre est extrêmement allongée, mais elle se déplace à plus de 8,7 km/s et accélère, si bien que la totalité dure moins de 3 minutes juste avant le coucher du Soleil.



eclipse

La fin de l’éclipse totale se produit quelque 130 km au sud-est de la ville d’El Calaferte en Argentine à 20 h 51 m.



Le dimanche 11 juillet 2010, la Lune s’interpose entre le Soleil et la Terre. Notre satellite étant relativement proche de nous – 363 339 km – l’éclipse centrale totale qui en résulte est assez longue : 5 minutes et 20 secondes au maximum.

Si l’ombre lunaire a balayé des régions habitées par des centaines de millions de personnes lors de la dernière éclipse totale de Soleil – le 22 juillet 2009 –, elle ne rencontre cette fois-ci que quelques îles et une infime bande de terre sur son parcours de 11 100 km (0,48 % de la surface terrestre).

Le premier contact de l’ombre avec le globe terrestre se produit à 18 h 15 m dans le sud de l’océan Pacifique, à plus de 1 800 km au nord-est de la Nouvelle-Zélande. L’ombre mesure alors 179 km de large et la totalité dure 2 minutes et 42 secondes.

Cinq minutes plus tard, après le survol de 1 450 km d’océan, l’ombre arrive au niveau des îles Cook et recouvre la petite île de Mangaia, située à 15 km au sud de la ligne de centralité, qui expérimente une totalité de 3 minutes et 18 secondes : le Soleil est à 14° de hauteur et l’ombre, qui mesure 200 km, se déplace à 2,7 km/s.

À 18 h 28 m, la limite nord de l’ombre passe à moins de 25 km de la côte sud de Tahiti ; à Papeete, l’éclipse est partielle à 98,4 %.

À 18 h 48 m, l’ombre arrive sur l’archipel des Tuamotu. Les atolls les mieux placés, mais pas forcément les plus faciles d’accès, connaissent une totalité de 4 minutes et 35 secondes. Le maximum de l’éclipse se produit en plein océan à 19 h33 m ; la hauteur du Soleil est de 47° et l’ombre qui mesure 258 km se déplace vers l’est à 0,60 km/s.

Il faut attendre 20 h11 m pour que l’île de Pâques soit plongée dans l’obscurité durant 4 minutes et 41 secondes, puis une grosse demi-heure de plus pour que l’ombre aborde les côtes chiliennes australes à 20 h 49 m.

Le cône sombre touchant alors le globe de façon presque tangentielle, l’ombre est extrêmement allongée, mais elle se déplace à plus de 8,7 km/s et accélère, si bien que la totalité dure moins de 3 minutes juste avant le coucher du Soleil.

La fin de l’éclipse totale se produit quelque 130 km au sud-est de la ville d’El Calaferte en Argentine à 20 h 51 m.

Sur le Web
Pour plus de renseignements sur cette éclipse, les horaires, la météorologie des régions concernées, des cartes précises : Imcce ; Fred Espenak ; Jay Anderson ; Xavier Jubier.

Chronologie
3 juillet
23 h 00 m Milieu théorique de la saison des éclipses : le Soleil est à la longitude du nœud descendant de la Lune (101,9°).
11 juillet
7 h 30 m La Lune passe au noeud descendant.
17 h 09 m Premier contact de la pénombre avec le globe terrestre ; début de l’éclipse partielle.
18 h 15 m Le bord de l’ombre lunaire rencontre le globe terrestre ; début de l’éclipse totale.
18 h 18 m L’ensemble du cône d’ombre lunaire touche le globe.
19 h 33 m Maximum de l’éclipse ; magnitude 1,0580, c’est-à-dire que le diamètre apparent du disque lunaire est 1,0580 fois plus grand que le diamètre apparent du disque solaire (valeurs topocentriques) ; gamma = - 0,6789, c’est-à-dire que l’axe de l’ombre lunaire passe à 0,6789 rayon terrestre au sud du centre de la Terre, soit à 4 330 km. La durée maximale est de 5 minutes et 20 secondes en plein Pacifique par 19° 46’de latitude sud et 121° 53’ de longitude ouest ; le Soleil est à 47° de hauteur.
19 h 41 m Nouvelle Lune – la Lune et le Soleil ont la même longitude sur l’écliptique ; le centre de la Lune est exactement au sud du centre du Soleil, mesuré perpendiculairement au plan de l’écliptique.
19 h 51 m Conjonction géocentrique en ascension droite de la Lune et du Soleil ; le centre de la Lune est exactement au sud du centre du Soleil, mesuré perpendiculairement au plan de l’équateur.
20 h 51 m Dernier contact de l’ombre lunaire avec le globe terrestre ; fin de l’éclipse totale.
21 h 57 m Dernier contact de la pénombre avec le globe terrestre ; fin de l’éclipse partielle.
13 juillet
11 h 40 m La Lune passe au périgée à 361 123 km.

Diamètre apparent du Soleil au maximum : 31' 28”.
Diamètre apparent de la Lune au maximum : 32' 53”
Cette éclipse centrale totale est la 27e des 76 éclipses de Soleil que comptera le Saros 146 entre le 19 septembre 1541 et le 29 décembre 2893. La précédente était totale (30 juin 1992) et la prochaine le sera également (22 juillet 2028).

Source : Fred Espenak (NASA) avec un Delta T égale à 67,1 s.

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Une randonnée céleste avec Le Guide du Ciel 2010-2011
GdC

Plusieurs milliers de lecteurs se sont d'ores et déjà plongés dans l'édition 2010-2011 du Guide du Ciel et je les en remercie sincèrement. Il reste encore du stock chez l'éditeur, alors n'hésitez pas à offrir ce livre ou à le faire connaître autour de vous, vous êtes mes meilleur(e)s ambassadeurs (-drices) !

Randonnée céleste du mois de septembre 2010 publiée dans Le Guide du Ciel 2010-2011.

« La tête appuyée sur un coussin granitique je regarde le ciel bleu. Le disque solaire inonde la lande du Lingas d’une clarté automnale pure et fraîche. Je lève le bras pour l’occulter et, progressivement, sans jamais regarder l’astre en plein, je diminue la dimension de mon cache, passant du poing à la paume, au pouce, à l’index et, enfin, à l’auriculaire. À chaque étape, je constate avec un plaisir non dénué d’une certaine gourmandise que le ciel circumsolaire n’est pas éblouissant, même lorsque seule l’extrémité de mon petit doigt recouvre le Soleil. Le ciel est coronal ! Avec une absence complète de poussières en suspension et une humidité réduite, l’éclat solaire ne se dilue absolument pas dans le bleu du ciel. Gourmandise, oui, car je sais déjà que ma nuit d’observation sera l’une des plus belles de l’année. À 1300 m d’altitude, je surplombe la strate crasseuse qui lamine la plaine ; chargée de pollution par les activités humaines, cette couche brunâtre altère considérablement la qualité du spectacle céleste, sans parler de celle de nos bronches !

Je marche en attendant le crépuscule. Dans les sous-bois d’épicéas et de hêtres, quelques champignons inutilement arrachés et rejetés par des chasseurs de saveurs amateurs sèchent les pieds en l’air dans un magma de feuilles rousses. Je ne cherche rien, je profite de la lumière et des odeurs de l’automne naissant avant que les grandes pluies ne fassent leur retour. En fin d’après-midi, je dîne sur le pouce d’un fromage de chèvre et d’une pomme en me protégeant au mieux des brusques bourrasques qui accompagnent le Soleil au lit et secouent les arbres. Je me change au grand air, enfilant les multiples couches qui me tiendront chaud dans les heures à venir, lorsque le froid s’abattra sur la lande largement ouverte aux cieux. Profitant de la clarté crépusculaire, j’installe mon matériel photographique.

Sur la route forestière voisine, une voiture passe, ralentit, s’arrête et recule jusqu’à ma hauteur. Il en sort un jeune homme – représentant du Parc national des Cévennes – qui s’approche et me demande ce que je fais. Rassuré par mes explications et par la vision de mes instruments astronomiques et photographiques pacifiques, ne voyant sans doute plus en moi un chasseur illégalement à l’affût, il évoque durant quelques minutes la beauté du ciel des jours derniers et me souhaite de belles observations. Perdue dans l’immensité translucide du ciel nordique, l’étoile Polaire pointe son éclat. Amusé, je constate que j’avais orienté au jugé l’axe de ma monture équatoriale à moins d’un degré du pôle : la force de l’habitude. Je peaufine ma mise en station, rendant l’axe de rotation le plus parallèle possible à celui du monde pour compenser au mieux la rotation de la Terre.

Le vert crépusculaire s’en est allé jouer ailleurs et un bleu profond s’empare du ciel. Pointant Jupiter puis une petite étoile dans le Capricorne, j’affine la mise au point et enchaîne les ultimes vérifications de mon matériel avant de lever les yeux vers la nuit naissante et d’apprécier sa beauté. La sérénité de l’instant est sans pareil. Aucun bruit, aucune rumeur automobile ou aérienne ne trouble le calme. Au sud-ouest, Antarès plonge vers la côte méditerranéenne au sein d’un subtil mélange de couleurs composé de l’ultime éclat solaire et de la pollution lumineuse des villes en contrebas. Au-dessus d’elle, la Voie lactée installe ses rondeurs nacrées. »

GC


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Carnets de nuits : une invitation aux rêves sous les étoiles
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Mon livre Carnets de nuits est également disponible.

Demandez-le à votre libraire habituel ou commandez-le en ligne sur le site de l'éditeur.

Il vous permet de lire ou de relire plusieurs dizaines de mes textes sur le ciel et la nature publiés au fil des quinze premières éditions du Guide du Ciel.

Ce sont des textes faciles à lire et qui ne demandent aucune connaissance particulière de l'astronomie, vous pouvez donc sans crainte offrir ce Carnets de nuits à des proches ou à des ami(e)s que vous souhaiteriez sensibiliser à la beauté du ciel, ou à qui vous voudriez faire comprendre pourquoi vous passez des heures dehors à observer le ciel étoilé plutôt que bien au chaud à l'intérieur devant la télévision !

Sa pagination est de 160 pages et il s'ouvre sur la reproduction d'une eau-forte réalisée par le graveur contemporain André Meyer que vous pouvez découvrir ci-contre.

Pour les amoureux des beaux livres, il existe également une édition originale de 50 exemplaires sur papier Rives vergé. Chaque exemplaire est numéroté et signé et il est accompagné d’un tirage original de l’eau-forte, numéroté et signé par l’artiste ; c’est un bon moyen d’acquérir une œuvre d’art d’un graveur contemporain reconnu à un prix encore modeste.

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Le ciel à l'oeil nu en 2010
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ISBN : 978-2-09-278304-7

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Le Guide du Ciel 2009-2010
352 pages
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Prix public TTC : 29 euros
ISBN : 978-2-9513365-4-4
Disponible ; commandez-le ici


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ISLANDE, le sublime et l'imaginaire

Photographies de Patrick Desgraupes
Textes d'Einar Mar Jonson et de Guillaume Cannat
Hermé/La Martinière
176 pages (format 28 x 29 cm)
Prix TTC : 38 euros
ISBN : 978-2-86665-411-5

Disponible en librairie

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TÉLESCOPE DE 760 : BIENTÔT LA PREMIÈRE LUMIÈRE !

La monture est terminée
406vs760

Mon ancien télescope de Dobson de 406 mm et le TGT 760 terminé.
© Pierre Desvaux/The Dobson Factory

La construction de la monture de mon futur télescope de 760 mm de diamètre est terminée.

Le miroir est en cours d'aluminure à l'observatoire de Haute-Provence. Je dois le récupérer le 25 juin et, si le temps capricieux le permet, je pourrais réaliser la première lumière le week-end prochain – avec des lunettes de soleil car ce sera la Pleine Lune !

Vous pouvez voir l'instrument ci-contre, à côté du télescope de 406 mm que j'ai construit en 1999 et qui partira prochainement à l'Hacienda des étoiles, au Chili.

Parcourez le journal en image de cette réalisation exceptionnelle menée magnifiquement à bien en un temps record par Pierre Desvaux dans la lettre n° 41.

J'apporterai ce nouveau télescope avec moi le 12 et le 13 août aux rencontres astronomiques de Valdrôme et j’espère vous y retrouver sous un ciel piqué d’étoiles.


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VOYAGE, VOYAGE...
Ciels des Canaries
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Premier contact avec l'astronomie sur l'île de La Palma, non loin de l'aéroport.
© Guillaume Cannat


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L'un des arbres immenses qui couronnent le volcan sur lequel est construit l'observatoire de Roque de los Muchachos.
© Guillaume Cannat

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Mer de nuages sur l'Atlantique avec, au premier plan, la coupole du Telescopio Nazionale Galilei de 3,58 m de diamètre (à gauche) et la coupole du Gran Canarias Telescopio de 10,40 m de diamètre.
© Guillaume Cannat

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Un flash d'Iridium s'est invité sur l'une des poses que j'enchaînais pour assembler une rotation stellaire autour du pôle Nord céleste.
© Guillaume Cannat

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Dans le ciel encore bleuté de la fin du crépuscule, les étoiles d'Orion s'invitent au-dessus de la coupole du Nordic Optical Telescope de 2,5 m de diamètre.
© Guillaume Cannat

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Une conjonction entre Jupiter et le croissant lunaire le 17 janvier au soir.
© Guillaume Cannat

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La lumière zodiacale s'affirme au-dessus de la coupole du plus grand télescope du monde sur le feu mourant du crépuscule. Loin vers la droite, la Voie lactée prend forme.
© Guillaume Cannat

Guillaume Cannat

J’ai passé une semaine aux Canaries lors de la Nouvelle Lune du mois de janvier. J’en ai rapporté de très nombreuses images et des souvenirs d’observations mémorables (lisez les randonnées célestes du Guide du Ciel 2010-2011).

Après celle de la lettre n° 40, voici une nouvelle fournée d'images avec, pêle-mêle, quelques ambiances de couchers de Soleil, un flash d'Iridium surprise, une coupole sous Orion, une conjonction dans les arbres et un panorama crépusculaire.

Si cela vous intéresse, vous pouvez d'ores et déjà réserver chez votre marchand de journaux le numéro d'août de la revue Terre Sauvage pour laquelle j'ai écrit un reportage de huit pages sur mon périple vers le ciel canarien ; je vous en reparlerai dans la prochaine lettre...

Matériel de prise de vue : boîtiers Nikon D300 et D700 ; objectifs Nikon 14-24 mm et Carl Zeiss Distagon 35 mm.

Pour les poses longues nocturnes, l’entraînement était assuré par une AstroTrac installée sur le pied et la monture récemment commercialisés par la petite entreprise anglaise très dynamique du sympathique Richard Taylor. Je précise que le pied – remarquablement stable avec ses haubans – permet de transporter la monture et l’AstroTrac en toute sécurité en avion, et que la monture apporte un confort d’utilisation et une facilité de mise en station bien supérieurs à celle d’une rotule installée sur un pied photo. Je recommande donc grandement cet ensemble aux astrophotographes qui désirent voyager léger (l’ensemble pied + monture + AstroTrac pèse moins de 9 kg dans son sac de voyage matelassé).

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PRATIQUE
& DIVERS
Mes prochaines conférences
 

Vous pouvez prendre contact avec moi (mettre @ à la place de #) si vous désirez organiser une conférence entre avril et décembre 2010.

12-13 août : Valdrôme (26) - Les grands rendez-vous du ciel en 2010-2011.
14 août : Lausanne - Féerie d'une nuit étoilée en Suisse.

Explorez les sites Web des astrophotographes dont je présente des images dans certaines de mes conférences : http://www.leguideduciel.net/ressources/images.php

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RADIO | Bleu nuit
 


La chronique Bleu nuit que j'enregistre avec Philippe Moity sur France Bleu Hérault est diffusée le samedi matin vers 10 h 40 m et le dimanche vers 16 h 50 m.

L'habillage sonore est joyeusement décalé – extraits de vieux films et de séries de science-fiction –, mais le contenu est sérieux (enfin, essaie de l'être !). Chaque semaine, je signale un ou deux phénomènes à observer dans les jours qui vont suivre et je réponds aux questions de base et d'actualité de Philippe Moity.

Si vous n'habitez pas à portée d'antenne de cette station, vous pouvez néanmoins écouter Bleu nuit durant les sept jours qui suivent sa diffusion en vous rendant sur le site de France Bleu Hérault dans le menu France Bleu à la demande ; d'après les statistiques de France Bleu, vous êtes plus de 2 000 à le faire chaque mois, un grand merci de votre intérêt fidèle :

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-bleu/?nr=8dc942202aa447a40487975f8cb0ca20

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SUR LA TOILE

Des infos sur...

 

Activité solaire et phénomènes atmosphériques et astronomiques
Spaceweather est LE site qu'il faut avoir dans son carnet d'adresse et auquel il faut rendre visite chaque jour pour voir les dernières images du ciel prises par des amateurs sur toute la planète et des infos chiffrées sur l'activité de notre étoile.
http://www.spaceweather.com/

Dernières comètes découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec tous les éléments orbitaux et les éphémérides des comètes potentiellement observables.
http://cfa-www.harvard.edu/iau/Ephemerides/Comets/index.html

Dernières novae découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec les éphémérides des dernières novae.
http://www.cfa.harvard.edu/iau/Headlines.html

Dernières supernovae découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec les éphémérides des dernières supernovae.
http://www.cfa.harvard.edu/iau/lists/RecentSupernovae.html

Éclipses de Lune et de Soleil
Les cartes et les horaires des prochaines éclipses observables dans le monde, avec des liens vers les sites de Fred Espenak (NASA) et de l'Imcce pour plus de détails.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/eclipses.php

Éphémérides quotidiennes des planètes
En complément de la version papier du Guide du Ciel, je mets à votre disposition chaque mois des fichiers au format pdf avec les éphémérides quotidiennes des planètes pour 45° de latitude nord et 0° de longitude.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Occultations d'étoiles par des astéroïde
Le site tenu à jour par Éric Frappa, vous dit tout ce qu'il faut savoir pour observer ces phénomènes.
http://www.euraster.net/

Phases de la Lune de 2002 à 2010
L'un des innombrables fichiers qui me servent à préparer la version papier du Guide du Ciel.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Phénomènes astronomiques jour par jour
Cette page vous donne accés à tous les phénomènes publiés dans le Guide du Ciel depuis le mois de mai 2001.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Trajectoires des satellites de Jupiter
Les courbes mensuelles des satellites galiléens de Jupiter.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/satellites.php

Trajectoires des satellites de Saturne
Les courbes mensuelles des principaux satellites de Saturne.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/satellites.php

Découvrez des extraits des pages "Les phénomènes astronomiques au jour le jour" du Guide du Ciel :
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

 
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Infos

Sources :
Le Guide du Ciel 2010-2011 (amds),
Le Ciel à l'œil nu en 2010 (Nathan).

Vous êtes libre de rediffuser cette lettre électronique dans la mesure où vous lui conservez sa forme et ses liens et où vous citez la source avec un lien actif vers la lettre originale.

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© Guillaume Cannat | Juin 2010

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