La lettre du Guide du Ciel - 760

N° 41 | 7 avril 2010

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Guillaume Cannat

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Vous pouvez lire un long texte de présentation de ce chantier de reconstruction de mon télescope de Dobson de 760 mm dans la lettre 40 en cliquant ici.

Pour ne pas l'allonger de façon démesurée, je vais à présent mettre en ligne les nouvelles images dans cette lettre spéciale, en plaçant les nouveautés en haut de page, comme cela vous pourrez voir d'un rapide coup d'œil les dernières avancées du chantier !


La réalisation de la monture est effectuée par Pierre Desvaux, créateur de l'entreprise française The Dobson Factory.

Sommaire

4 juillet 2010 : la première lumière !
26 juin 2010 : premier montage et... absence de première lumière !
25 juin 2010 : retour à l'OHP
18 juin 2010 : l'appel de l'OHP...
7 juin 2010 : le grand départ...

2 juin 2010 : finitions diverses...
29 mai 2010 : de la brouette aux roues...
22 mai 2010 : compte-rendu d'observation
20 mai 2010 : reprise du travail
17 mai 2010 : de retour des RAP !
10 mai 2010 : première sortie de l'instrument pratiquement terminé
8 mai 2010 : premier assemblage de l'anneau secondaire
8 mai 2010 : base et tourillons
7 mai 2010 : montage du miroir secondaire

6 mai 2010 : début de l'assemblage du 760
6 mai 2010 : support du miroir secondaire
6 mai 2010 : rotules et tubes

2 mai 2010 : fixation des tubes
1er mai 2010 : des roulements sous le flex rocker

30 avril 2010 : fixation des tubes
30 avril 2010 : vernis

29 avril 2010 : un télescope en tas !
29 avril 2010 : platine porte secondaire
29
avril 2010 : assemblage de la base annulaire, de la boîte du miroir et de l'entretoise
28 avril 2010 : assemblage de la base annulaire et de la boîte du miroir
27 avril 2010 : boîte du miroir et entretoise
26 avril 2010 : triangles du flex rocker et base annulaire

26 avril 2010 : acquisition d'un fourgon remorque
23 avril 2010 : anneau secondaire et fixation des tubes
23 avril 2010 : montage des tourillons
23 avril 2010 : assemblage définitif du barillet

21 avril 2010 : tourillons

21 avril 2010 : barillet
21 avril 2010 : araignée
20 avril 2010 : tourillons
20 avril 2010 : anneau secondaire
20 avril 2010 : base annulaire (flex rocker)
9 avril 2010 : livraison des miroirs, visite d'atelier et soirée d'astro
8 avril 2010 : construction du barillet
7 avril 2010 : début de la construction du barillet
7 avril 2010 : la retouche du miroir par Jean-Marc Lecleire en 2005


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4 juillet 2010 : la première lumière !

Et bien voilà ! Il m’aura fallu patienter une semaine de plus avant de pouvoir enfin vivre la première lumière de ce télescope.

Dans la sud de la France, la chaleur a été omniprésente ces jours derniers avec son cortège de nuages, d’orages et de brumes de chaleur rendant toute tentative d’observation illusoire. En fin de semaine, désespérant d’avoir un ciel correct en début de nuit, j’ai choisi de me lever avant l’aube – vers 3 h du matin – pour surprendre quelques astres et, hier matin, j’ai ouvert les yeux pour découvrir un monde ouaté envahi par un épais brouillard ! Bis repetita ce matin, mais, cette fois, un ciel pommelé laissait fréquemment apparaître le Dernier Quartier de Lune dans ses golfes clairs et j’ai enfin pu mettre l’œil à l’oculaire.

La collimation, effectuée hier en fin d’après-midi, était loin d’être optimale, mais je m’en suis satisfait car le désir d’observer était trop impérieux. Ce que j’ai vu me laisse encore pantois quelques heures après. Entre les brefs passages nuageux, la turbulence était lascive, comme une lente houle qui ne nuisait guère à la qualité des images.

La première région pointée, celle qui est apparue lorsque j’ai fait la mise au point pour la toute première fois, était pratiquement centrée sur l’immense cratère Clavius. J’avais mis un oculaire TeleVue Nagler de 17 mm ce qui me donnait un grossissement de près de 180 fois.

Comment dire l’incroyable précision de l’image observée ? Peut-être en vous suggérant de regarder les meilleures images de la surface lunaire obtenues par Thierry Legault ou Christian Arsidi avec des télescopes de 305 mm, comme celle-ci ou celle-là, et en vous disant que, quelles que soient les qualités indéniables de ces photographies, elles semblent empâtées par rapport à la vision que j’avais ce matin à l’oculaire.



Le centre de Clavius était un véritablement fourmillement de cratères de toutes dimensions d’une netteté stupéfiante. Tout autour, les Klaproth, Casatus, Blancanus, Scheiner, Maginus, Tycho ou Longomontanus offraient un aspect tout aussi riche et saisissant.

Et la remontée le long du terminateur ! Avec le mur droit comme un coup de scalpel laissant sourdre un sang d’argent sur le velours gris de la mer des Nuées. Les immenses cratères Ptolémée, Alphonse et Arzachel garnis d’ombres d’un noir dense découpées aux ciseaux avec des pics lumineux qui transperçaient la nuit. Les abords de la chaîne montagneuse des Apennins, bosselés, grumeleux, affichant un camaïeu de gris d’une abondance insoupçonnable. Copernic encore écrasé de lumière et révélant pourtant déjà un relief superbe.

L’ouest de l’enceinte d’Archimède lançant des ombres acérées sur son arène et la multitude d’îles d’un blanc éclatant pointant des doigts noirs effilés vers le terminateur au nord de la mer des Pluies. La beauté soyeuse du plateau encerclé de Platon rongé par l’ombre et les méandres argentés de la vallée de Schröter au loin. Et encore, parmi la foultitude d’images qui ont marqué ma rétine et resteront gravées dans ma mémoire : la découpe chaotique du limbe au-delà du lac de l’Automne en direction de l’enceinte de la mer Orientale ou les reliefs tourmentés des abords du pôle Sud.

  Il est impossible de dire, sans abuser de superlatifs, à quel point la qualité de ces images était impressionnante, offrant un luxe inouï de détails et toute la gamme des gris. Ce tout premier contact avec un miroir de ce diamètre sur un astre tel que la Lune révèle son incroyable potentiel et j’ai hâte de pouvoir monter vers des ciels de meilleure qualité pour plonger dans les profondeurs zénithales.

Je profite de cette première observation pour saluer et remercier trois hommes, trois amis, qui m’ont permis de réaliser ce « rêve d’enfant ». Vincent Le Guern, tout d’abord, qui m’a inoculé le virus des grands diamètres il y a tout juste dix ans et à qui j’ai racheté son miroir de 760 mm quand il a construit son 800. Jean-Marc Lecleire, ensuite, qui a accepté de resurfacer ce miroir pour l’amener à un niveau de finition inespéré. Pierre Desvaux, enfin, qui a su construire la monture dont je rêvais.

Voilà, la longue histoire de cette construction s’achève et je vais à présent pouvoir partir à l’aventure. Merci aux milliers de personnes qui ont consulté cette longue page au cours des derniers mois. Je vous donnerai des nouvelles de temps en temps dans ma lettre et quelque chose me dit que vous ne tarderez pas à trouver dans mes livres les premiers effets de mes observations avec ce nouveau télescope…
 
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26 juin 2010 : premier montage et... absence de première lumière !

montage
Samedi 26 juin : j'installe pour la première fois le 760 dans sa petite clairière au milieu des oliviers.

montage
Enlever les autres roues.

montage
Incliner la base pour faciliter l'installation des tubes en carbone.

montage
Installation des tubes...

brouette
Fixation de l'anneau secondaire.

montage
Mazette ! C'est grand !

brouette
Une échelle pour donner... l'échelle.

© Images Guillaume Cannat


montage
Ordre des opérations : descendre de la roulotte.

montage
Apporter la boîte contenant le miroir fraîchement aluminé.

montage
Installer le support temporaire de l'anneau secondaire.

montage
... encore

montage
Un petit escabeau s'impose pour les tubes supérieurs.

montage
Serrage des fixations des tubes.

montage
Vous avez vu le ciel d'un bleu somptueux sur les images de l'assemblage ? Et bien, naturellement, en fin de journée, la voûte céleste s'est couverte de nuages teintés par la fin du crépuscule. J'ai attendu longtemps une petite trouée pour pointer Saturne ou un petit amas... mais, rien à faire, la première lumière n'était pas pour ce soir !


  montage
Enlever les roues.


montage
Sortir le miroir et l'installer sur son barillet en douceur avec l'aide de mon fils Louis.

montage
Fixer rapidement l'anneau du secondaire sur le support.

montage
... et encore !

montage
Fin de l'assemblage.

montage
Le 760 est prêt !

montage
Autoportrait avec miroir, nuage et rares étoiles.

Si votre débit vous le permet, vous pouvez cliquer sur ce lien pour télécharger un petit film montrant l'assemblage du télescope en accéléré (1min 22 sec ; 5 Mo ; avi). Si le film n'apparaît pas dans votre navigateur, vous pouvez faire un clic-droit sur le lien et enregistrer le film sur votre ordinateur ; ensuite, double-cliquez dessus pour lancer un logiciel de lecture comme Quick Time ou Windows Media Player.

 
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25 juin 2010 : retour à l'OHP

ohp
Vendredi 25 juin : de retour sur la route de Manosque à l'observatoire de Haute-Provence dont les coupoles apparaissent au lointain.

ohp
Arrivée à Saint-Michel l'observatoire en fin de matinée ; je prends le temps de visiter, mon rendez-vous à l'observatoire n'étant qu'en début d'après-midi.

cadran
Cadran solaire sur l'église du village. Sa devise :
«
Si le passé et le futur existent je veux savoir où ils sont ».

© Images Guillaume Cannat


halo
Juste après le déjeuner à l'auberge des coupoles (!), je monte vers l'observatoire et m'arrête le temps d'admirer un beau halo solaire complet.

coquelicot
Du ciel au sol, du bleu au rouge, du halo au coquelicot...

ohp
L'observatoire de Haute-Provence vu depuis la colline d'en face sous un ciel de plus en plus menaçant..

193
Dans l'observatoire, la coupole du télescope de 193 cm apparaît au bout de l'allée principale.

  193
Ma voiture semble toute petite au pied de ce monument de l'astronomie française.


miroir
Et voilà ! Dans sa boîte, le miroir de 760 brille d'un éclat prometteur...

moulin
En partant, un petit clin d'oeil à Giono et aux amis du centre astro du plateau du moulin à vent !

 
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18 juin 2010 : l'appel de l'OHP...

brouette
Vendredi 18 juin : livraison du miroir à l'observatoire de Haute-Provence.


© Images Guillaume Cannat


roues
Installée au rez-de-chaussée de la coupole du télescope de 193 cm, la grande cloche à vide que l'on distingue au fond va accueillir mon petit miroir dans les jours qui viennent pour son aluminure, opération qui consiste à déposer une infime couche d'aluminium à la surface du verre pour le rendre réfléchissant.

  roues
Finalement, la boîte qui occupait tout l'arrière de ma voiture semble plutôt petite !

Rendez-vous la semaine prochaine, vendredi 25, pour la récupération du miroir aluminé, la première lumière approche...


 
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7 juin 2010 : le grand départ...

brouette
Lundi 7 juin : de retour à la Dobson Factory de Pierre Desvaux, j'installe le télescope de Dobson de 406 mm que j'ai construit en 1999 à côté du 760 mm qui vient d'achever Pierre. Le 406 partira prochainement sous d'autres ciels puisqu'il devrait être installé à partir de l'automne à l'Hacienda des étoiles au Chili !

Sur le 760, remarquez le petit croissant de Lune fixé sur le tourillon : il porte le second encodeur du système de pointage manuel.


VLGuern
Bon, je ne peux pas dire que j'apprécie particulièrement ce genre de photographies (j'ai l'impression de tenir les deux gros poissons que je viens de pêcher... ridicule !) mais, c'est un peu un passage du témoin pour moi... et puis, je donne l'échelle !

© Images Guillaume Cannat et Pierre Desvaux


roues
Mardi 8 juin : il pleut sur la Bourgogne (comme partout !) et Pierre réalise un ou deux aménagements dans la roulotte pour accueillir le télescope.

roues
Une image réalisée juste avant que nous ne hissions la monture dans la roulotte avec le treuil électrique pour la toute première fois.

  roues
C'est passé, mais de justesse ! Il y a un petit centimètre de marge de chaque côté au sommet du hayon.


depart
D'accord, c'est un peu le bazar ! Cela aura meilleur aspect (j'espère) lorsque j'aurai réalisé tous les aménagements dans la roulotte...

 
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2 juin 2010 : finitions diverses...

brouette
Les finitions se poursuivent ! Ici, vous pouvez voir la fixation de l'un des deux encodeurs qui permettront de connaître précisément l'orientation de l'instrument sur la voûte céleste.



VLGuern
Voilà le levier dont je parlais le 29 mai et qui sert à soulever légèrement l'ensemble de l'instrument pour ôter les roues.


© Images Pierre Desvaux/The Dobson Factory,


roues
L'instrument a été remonté pour vérifier que le principe du levier était bien opérationnel et... cela marche bien !

roues
Sur cette image, on peut voir que les tubes en carbone n'ont pas encore été coupés à leur longueur définitive ; c'est au programme de demain après une ultime vérification sur le ciel ce soir.



  roues
Le télescope est à présent pratiquement terminé. Il reste une liste de plus en plus courte de finitions à réaliser avant la fin de la semaine.

J'ai prévu de monter le samedi 5 juin chez Pierre pour en prendre livraison et le redescendre vers son port d'attache dans le Sud. Je devrais ensuite apporter le miroir à l'observatoire de Haute-Provence durant la semaine du 16 juin pour qu'il soit aluminé... la première lumière commence à se profiler à l'horizon !



 
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29 mai 2010 : de la brouette aux roues...

Il n’y a rien de plus long que les finitions ! Pour que l’admirable télescope construit par Pierre procure autant de plaisir l’œil à l’oculaire qu’à la mise en œuvre, il faut faire preuve d’imagination, tester des solutions techniques inédites ou adapter des solutions anciennes à de nouveaux besoins. C’est à cela que Pierre s’est attelé depuis le retour des RAP.

Après avoir mené à bien plusieurs observations avec le miroir non aluminé – vous pouvez lire le compte-rendu de l’une d’elles ci-dessous – qui lui ont permis de mesurer précisément la position actuelle du foyer et de modifier l’instrument, notamment la longueur des tubes en carbone, pour qu’il réponde à mes besoins, Pierre s’est consacré aux finitions.

Lorsque l’on construit un télescope de cette dimension, on fait face à des contraintes de résistance de la structure qui ne concernent pas les instruments plus modestes. Le simple fait de vouloir manipuler le 760 tout seul oblige de prévoir toutes les étapes de l’assemblage et de les adapter ou de concevoir les outils qui permettront de le faire sans effort physiques risqués, surtout dans l’obscurité, après une nuit d’observation et alors que le froid et la fatigue s’invitent.

Prenons, par exemple, la question du déplacement. Dans un premier temps, nous avions imaginé utiliser un système de brouette qui permettrait de soulever l’ensemble barillet+tourillons+miroir et de le déplacer afin de récupérer le flex-rocker et la base annulaire.

Pierre a même réalisé une très belle brouette, mais il s’est vite rendu compte que le fait de devoir enjamber la base pour dégager l’instrument était finalement assez délicat, même sur un sol parfaitement plan, ce qui rendrait périlleux l’utilisation de cette technique après une nuit d’observation dans un champ plus ou moins accidenté.

brouette
La brouette construite par Pierre, mais que nous n'utiliserons finalement pas.

Nous avons donc échangé quelques idées et, finalement, Pierre s’est inspiré des réalisations de Vincent Le Guern et Frédéric Géa pour leurs télescopes de 800 mm et de celle de Robert Houdart pour son futur 1 100 mm pour concevoir un système de roulement à base de grosses roues de brouette que l’on peut gonfler modérément pour amortir les chaos.

VLGuern
Le télescope de 800 mm de diamètre de Vincent Le Guern sur l'herbe verte de Crapones sur Arzon. Les roues ont été enlevées pour abaisser la structure au plus près du sol.


© Images Pierre Desvaux/The Dobson Factory, Guillaume Cannat, Frédéric Géa et Robert Houdart


FGea
La base du télescope de 800 mm de Frédéric Géa intègre des roues que l'on ôte avant l'observation.

RHoudart
La base du télescope de 1 100 mm de Robert Houdart repose sur quatre roues que l'on enlève à l'aide d'un levier.

roues

roues
Le diamètre de ces roues étant imposant – 25 cm – il fallait prévoir de les enlever pour remettre la base au ras du sol. Pour cela, Pierre a réalisé une sorte de levier en s’inspirant du travail de Robert Houdart, levier qui permet de soulever l’ensemble du télescope sans forcer et de retirer les roues, qui sont fixées sur de longs axes simplement enfilés dans les essieux.

roues



  roues
Un petit air de sonde martienne...

roues
Au sol, le déplacement peut aisément se faire sur quelques mètres en poussant la structure comme un chariot.

roues

Pour monter dans la roulotte, un anneau va être fixé sur la base sur lequel viendra s’accrocher l’extrémité du câble du treuil électrique et il suffira de faire monter lentement l’ensemble en s’assurant que le télescope est bien centré sur le hayon car, avec les roues, il mesure près de 1,20 m de large pour une ouverture de 1,23 m !

roues
Un petit schéma montrant le principe de stockage du 760 dans la roulotte.

 
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22 mai 2010 : compte-rendu d'observation

kangooLes réglages et les observations d'essai se poursuivent. Je reproduis ci-dessous les commentaires de Pierre sur ses observations de la Lune, en vous rappelant que, s'il est un remarquable constructeur de télescopes, Pierre est également un excellent observateur et dessinateur de la surface lunaires, des nébuleuses et des galaxies. Vous pouvez admirer certains de ses dessins sur son site.

« Hier soir, malgrè des oculaires limités (un 35 mm Orion bas de gamme qui me sert habituellement de chercheur et une Barlow Celestron, soit un grossissement de 175 x), Lune étonnante !

Décidément, ce 760 non aluminé me la fait redécouvrir.

Partout, des détails jamais vus !

© Images Pierre Desvaux/The Dobson Factory


Et comme on n'est pas ébloui par la lumière qui reste douce, même sur les zones très éclairées, c'est un régal.

Très très faible turbulence. Clavius comme jamais vu ! Et pourtant, j'ai pas mal dessiné Clavius. Des dizaines de craterlets, tout l'intérieur du cratère est rugueux, grumeleux.

C'est l'impression partout d'ailleurs, du rugueux, comme du papier de verre, partout, partout. Cela décourage de dessiner. Cela sera impossible de rendre ce niveau de détails.

La zone au pieds des Apennins, là aussi je la connais un peu, je l'ai dessinée. Ici, les très très fines failles au bord de la montagne sont bien visibles. On perçoit parfaitement l'ombre dentelée de la falaise de la vallée des Alpes sur le fond de la vallée.

C'était pareil hier avec Rima Triesnecker et tout le réseau de failles alentour ; net, précis. Un fouillis de très fines failles entrelacées.

Les mers sont traversées de longues trainées fines fines comme des chevelures. On a l'impression qu'elles ont été lavées avec un chiffon et qu'il reste de fines traces.

  On peut se balader sur toute la surface sans être ébloui, là encore le niveau de détails est étonnant. Tout est rugueux, l'impression de relief est surprenante. Ce miroir non aluminé a bien gardé sa résolution théorique.

Le télescope répond bien. Bien rigide, bien raide, pas d'élasticité. Suivi à 600 fois sans problème, juché sur mon échelle, à 2 m de haut.

Je crois que je vais conseiller vivement à Guillaume de ne pas aluminer ce miroir et de le transformer en télescope lunaire... »
 
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20 mai 2010 : reprise du travail

kangooPour le plaisir ! Un télescope de 760 au complet, cela rentre dans une Kangoo ! Il y a même la place de mettre un télescope de 400 en plus, ainsi que des sacs, des valises, du matériel de camping, une tente et... ah oui ! j'oubliais les tubes en carbone !

premiere lumiere
De retour des RAP, le télescope est remonté dans le jardin de l'atelier de la Dobson Factory (Bourgogne) et il attend la nuit pour contempler les astres pour la toute première fois...

transparence
Le miroir principal n'est toujours pas aluminé, mais cela n'empêche pas d'observer. Cette grande galette de 760 mm de diamètre apparemment transparente réfléchit, en fait, autant de lumière qu'un miroir de 150 mm aluminé. Il est donc possible d'avoir des images correctes de la Lune, des planètes ou des étoiles brillantes pour procéder aux derniers réglages...

barillet
Quelques détails de fixation du miroir dans la boîte, elle-même boulonnée au barillet.


fixation
Les fixations des tubes de carbone au niveau de l'entretoise et de l'avant des tourillons.


araigne
Gros plan sur la fixation de l'araignée sur l'anneau secondaire : sobre et efficace.

© Images Pierre Desvaux/The Dobson Factory


support
Un petit bricolage pour maintenir le télescope le temps de fixer les tubes et l'anneau secondaire.


renfort
Après le brain storming continuel des RAP, Pierre a testé quelques modifications. Ici, une pièce rajoutée permet de consolider le rocker et d'améliorer la réponse du télescope lors des mouvements de haut en bas sur les tourillons.

adaptateur
Les tubes en carbone étant trop longs, le foyer auquel on doit normalement placer un oculaire, ne sort pas suffisamment et Pierre utilise un adaptateur en bois au diamètre interne du porte oculaire (50,8 mm) dans lequel il peut faire glisser un oculaire plus petit pour l'enfoncer et trouver la position précise du foyer.

barillet
Le barillet. Le miroir reposera sur des plots de Teflon. Les triangles seront maintenus en position par des lamelles de plastique souples.

boite secondaireLa boîte de protection du miroir secondaire (22 cm de côté).


bloc
L'un des deux blocs équipés d'un roulement sur lequel vient buter la tranche du miroir.

  support secondaire
Même chose pour maintenir l'anneau secondaire en place lors de la fixation des tubes, ce qui évite d'avoir à porter à bout de bras cette belle couronne d'un mètre de diamètre.

patin de base
Autre essai : l'un des groupes de roulements est remplacé par un patin de Teflon pour accroître légèrement le frottement sur l'anneau de la base.


poc
Une fois que la position exacte du foyer est repérée, on décide de combien on veut la faire sortir au-delà du porte oculaire en fonction du point focal des combinaisons optiques et des oculaires les plus entrants et les plus sortants, et on coupe les tubes en carbone à la bonne longueur.

Je laisse la parole à Pierre Desvaux qui raconte la toute première observation avec cet instrument (19 mai 2010 ) :

« Avec un petit (oculaire) 35 mm, Saturne est bien visible, nette, des étoiles autour (malgré l'absence d'aluminure !), deux ou trois satellites. Suivi facile.

Avec un 5 mm, (grossissement 600 fois !), l'image n'est pas très belle car je n'ai pas effectué une collimation précise, mais cela permet de tester le suivi. C'est parfait !

L'engin est souple, les mouvements fluides. C'est un peu dur pour monter et descendre le tube, mais c'est parfait pour le faire pivoter ; le système 3 roulements + un patin Teflon est bon. La structure est bien rigide, raide. Il n'y a pas d'élasticité, pas d'aller/retour quand on pointe ou fait le suivi. La consolidation du rocker apporte un plus, je pense.

Compte tenu des 3 m de longueur de tubes en carbone, je craignais un peu d'elasticité. Ce n'est pas le cas.
»



barillet
Les fixations des tubes de carbone sur le barillet. Contrairement à ce que j'ai écrit un peu plus bas, ce ne sont pas des blocs de noyer massif, mais des blocs d'un bois exotique (je demanderai son nom à Pierre !).

porte secondaire
Détails du support du miroir secondaire et des boutons de collimation.

 
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17 mai 2010 : de retour des RAP !

barilletUn grand merci aux organisateurs des RAP (Rencontres astronomiques du Printemps) qui nous ont permis d'assembler le 760 à l'intérieur de la tente d'exposition, car il pleuvait tellement durant ces trois journées glaciales et venteuses que nous n'aurions pas pu le montrer dehors !

barillet
Fixation des tubes sur l'anneau secondaire.

barillet

Installation du miroir secondaire par Pierre Desvaux sous le regard attentif de Pierre Strock.

barillet
Première d'une longue série de discussions fructueuses avec Pierre pour réfléchir à la fin de la construction et aux solutions techniques à adopter.


© Images Marie-Rose Andrieux que je remercie pour son reportage attentif.


barillet
Pierre Strock et Pierre Desvaux assemblent les tubes pendant que Francis Adelving et moi-même maintenons l'instrument en position horizontale.


barillet
Pierre Desvaux dans le télescope !

barillet
Les triangles du barillet sont visibles au travers du miroir principal. Comme ils ne sont pas encore reliés entre eux, ils partent un peu dans tous les sens.

barillet
Le frottement des tourillons sur le Teflon des triangles du flex rocker est parfait, mais celui du flex rocker sur la base est, pour l'instant, un peu trop souple. Fort heureusement, Pierre semble déjà avoir trouvé la solution.

Merci à Vincent Le Guern, Pierre Strock, Francis Adelving et à tous ceux qui ont suggéré des améliorations techniques possibles lors des longues réunions autour du 760 tout au long des trois journées des RAP 2010... dont nous nous souviendrons !

  barillet
Et voilà pour le dernier des huit tubes...

barillet
Fin du blocage des tubes sur l'anneau secondaire.

barillet
Bon, ben, comment ça marche ce machin ?

 
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10 mai 2010 : première sortie de l'instrument pratiquement terminé

barilletPremier assemblage du télescope avec les optiques pour vérifier l'équilibrage et les proportions.

barillet
Le miroir est dans la boîte et les supports de fixation des tubes en carbone sont installés et complets.

barillet

Il reste une foultitude de finitions à réaliser, mais, celles et ceux qui viendront aux RAP dans quelques jours pourront apprécier et manipuler cette belle machine à émotions !

© Images Pierre Desvaux/The Dobson Factory


barillet
Pierre donne l'échelle... Effectivement, il en faudra une pour atteindre l'oculaire !


barillet
Aux dires de son concepteur, l'instrument se comporte très bien et demeure parfaitement équilibré si l'on ajoute jusqu'à un peu moins de 4 kg au niveau de l'anneau secondaire, cela laisse pas mal de marge pour mettre de gros oculaires au foyer.

barillet
La platine est prête à recevoir le porte oculaire. Mais, il faut encore réaliser les pièces en aluminium pour accrocher les deux tubes latéraux à l'anneau secondaire.

  barillet


barillet
Le miroir secondaire est en place sur l'araignée.

barillet
Gros plan sur le système d'accrochage rapide des tubes.
 
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8 mai 2010 : premier assemblage de l'anneau secondaire

barilletPremier assemblage de l'anneau secondaire ; il semble presque petit en haut des tubes en carbone, mais, n'oubliez pas qu'il mesure un mètre de diamètre !

© Images Pierre Desvaux/The Dobson Factory


barillet
Pour redonner l'échelle, il faut préciser que le plafond de l'atelier de Pierre Desvaux est à trois mètres de hauteur...
Naturellement, l'instrument est maintenu en position par un tasseau car, sans ses optiques, il est loin d'être équilibré.

  barillet
Pour le moment, les supports de fixation des tubes en carbone ne sont pas encore définitivement fixés sur l'entretoise qui relie les tourillons. Le montage des optiques et les derniers réglages permettront de définir précisément la longueur et l'orientation des tubes et de fixer tous les supports.
 
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8 mai 2010 : base et tourillons

barilletVernissage de la base annulaire sur laquelle une barre centrale a été ajoutée en prévision de l'installation de l'encodeur du système de Go To manuel.

© Images Pierre Desvaux/The Dobson Factory


barillet
Fixation du chemin de roulement en aluminium sur la partie supérieure de la base. Le flex rocker viendra rouler dessus.



  barillet
Fixation de la bande de FRP grumeleuse sur le champ des deux tourillons.
 
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7 mai 2010 : montage du miroir secondaire

barilletUsinage des pattes de fixation du miroir secondaire.

© Images Pierre Desvaux/The Dobson Factory


barillet
Les quatre pattes de fixation du miroir secondaire sur l'araignée.

  barillet
Installation du miroir secondaire sur son support ; il est maintenu en place par quatre pattes en aluminium.
 
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6 mai 2010 : début de l'assemblage du 760

barilletPour bien ancrer la base annulaire dans un sol herbeux, rien de tel que trois gros boulons en inox de 16 mm !

barillet
Cela commence à ressembler à un produit fini non ?
On distingue les petits plots de Teflon fixés sur les triangles du barillet et sur lesquels le miroir viendra reposer.

© Images Pierre Desvaux/The Dobson Factory


barillet
Trois des huit tubes en carbone sont pré-installés dans leur support pour commencer à suggérer la dimension finale de l'engin...
Ci-dessous, dans la boîte du miroir, les supports latéraux - les toutes premières pièces de l'instrument, réalisées par Pierre il y a près d'un mois déjà ! - ont reçus leur roulement à bille.

barillet

  barillet
Naturellement, les tubes en carbone ne dépasseront pas ainsi des supports. Tant que l'instrument n'est pas intégralement assemblé avec ses miroirs, il n'est pas possible de déterminer avec précision la longueur finale des tubes.

barillet

 
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6 mai 2010 : support du miroir secondaire

barilletAvec quelques couches de vernis, le support du miroir secondaire pourra bientôt recevoir le disque de verre de 160 mm de petit axe poli par Jean-Marc Lecleire.

© Images Pierre Desvaux/The Dobson Factory


barillet
Ce long boulon permettra de fixer le support sur l'araignée.

     
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6 mai 2010 : rotules et tubes

barilletVoici les huit inserts qui seront fixés au sommet des tubes en carbone.

© Images Pierre Desvaux/The Dobson Factory


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Les rotules viendront se loger dans le système de blocage rapide de l'anneau secondaire.

     
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2 mai 2010 : fixation des tubes
barilletLes supports de fixation et d'orientation des tubes en carbone sont installés. Une plaque viendra bloquer le tube.


© Images Pierre Desvaux/The Dobson Factory


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La plaque viendra bloquer le tube par un système de blocage rapide.

 
 
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1er mai 2010 : des roulements sous le flex rocker

barilletAprès quelques essais, il semble que la solution d'un frottement de plaques de Teflon sur une bande de FRP risque de s'avérer trop "dure" pour un instrument de ce diamètre. Pierre Desvaux a donc décidé de tester une solution à base de roulements à billes qui viendront rouler sur un anneau d'aluminium. Il y aura, en outre, un système de frein qui permettra de régler précisément la douceur du mouvement pour qu'il soit comparable à celui des tourillons sur les patins de Teflon des triangles.
Il s'agit d'une technique déjà utilisée sur certains télescopes de Dobson de grands diamètres.

© Images Pierre Desvaux/The Dobson Factory


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Sous chaque triangle du flex rocker deux roulements sont fixés.
L'un des trois roulements de centrage du flex rocker est également visible sur cette image.

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Les roulements situés sous les triangles viendront reposer sur une anneau d'aluminium fixé sur la base annulaire.
Ci-dessous, montage du flex rocker sur la base annulaire.

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30 avril 2010 : fixation des tubes
barilletGrande nouvelle, les tubes en carbone sont enfin arrivés, si bien que Pierre a pu commencer à réaliser les supports de fixations. Usinés dans un chevron de bois exotique, ces supports doivent être assez longs pour permettre l'orientation très précise des tubes afin qu'ils se rejoignent bien deux par deux. Sans cette orientation préalable, l'installation de l'anneau secondaire risquerait d'être particulièrement délicate.


© Images Pierre Desvaux/The Dobson Factory


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Une gorge est creusée à la toupie dans le chevron pour que le tube s'y inserre au plus juste.

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Les 8 supports côte à côte.
Ci-dessous, premier essai d'installation sur le barillet avec un tube glissé dedans.

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30 avril 2010 : vernis
barilletUn croissant de Lune dans un Soleil !


© Images Pierre Desvaux/The Dobson Factory


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En équilibre...

 
 
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29 avril 2010 : un télescope en tas !
barilletQui a dit qu'un télescope de 760 devait être encombrant ? Toutes les parties de l'instrument sont rassemblées sur cette pile... de 115 cm de côté et de 45 cm de hauteur tout de même !


© Images Pierre Desvaux/The Dobson Factory


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Il ne manque que les tubes en carbone (et les miroirs !) pour avoir l'instrument complet.

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Premier essai d'orientation des tubes. Ceux en carbone n'étant pas encore arrivés, ils sont remplacés pour le moment par des tasseaux en bois.


 
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29 avril 2010 : platine porte secondaire
barilletUne superbe pièce : le support du miroir secondaire. Un subtile assemblage d'aluminium, de contreplaqué de hêtre et de noyer.


© Images Pierre Desvaux/The Dobson Factory


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Rien ne donne la dimension sur cette image, mais n'oubliez pas que le miroir secondaire est une jolie pièce optique de 160 mm de petit axe et de 225 mm de grand axe !

 

 
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29 avril 2010 : assemblage de la base annulaire, de la boîte du miroir et de l'entretoise

barilletLa base annulaire est désormais assemblée. Il ne manque qu'un bon ponçage avant de passer aux finitions.


© Images Pierre Desvaux/The Dobson Factory


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La boîte du miroir également est pratiquement terminée. Le principe de cette boîte est d'avoir une ouverture circulaire dans laquelle se faufile le barillet qui porte le miroir. Lorsque l'on soulève la boîte, le miroir vient se poser sur le fond.

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Ci-dessous, l'entretoise est installée entre les deux tourillons.

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28 avril 2010 : assemblage de la base annulaire et de la boîte du miroir
barilletCollage des tasseaux de noyer massif sur l'un des deux anneaux de la base.


© Images Pierre Desvaux/The Dobson Factory


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Le sandwich final aura une résistance équivalente à celle d'un anneau de bois massif de même épaisseur pour un poids très largement inférieur.

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Assemblage du cadre de la boîte du miroir.
Ci-dessous, l'entretoise est découpée et pourra bientôt être installée entre les deux tourillons.


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27 avril 2010 : boîte du miroir et entretoise
barilletAssemblage rapide de la boîte du miroir réalisée en contreplaqué de hêtre de 15 mm. Son fond est remplacé par des chutes pour le moment.


© Images Pierre Desvaux/The Dobson Factory


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Repérage de la position de l'entretoise qui viendra rigidifier les tourillons.

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Ci-dessous, collage de deux plaques de contreplaqué pour réaliser l'entretoise.

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26 avril 2010 : triangles du flex rocker et base annulaire
barilletMontage sur le flex rocker des blocs triangulaires en noyer sur lesquels sont déjà fixés les patins en Teflon.

© Images Pierre Desvaux/The Dobson Factory


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Pour la première fois, les tourillons viennent se glisser sur le flex rocker.

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Début de la fabrication des anneaux de la base du flex rocker. Et, ci-dessous, assemblage de l'un des anneaux. Les deux anneaux prendront prochainement en sandwich une âme de tasseaux de noyer.

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26 avril 2010 : acquisition d'un fourgon remorque
barilletCe nouveau télescope étant destiné à voyager pour aller vers le beau ciel, il lui fallait un hébergement de qualité, robuste et protecteur. Cela n'a pas été aussi simple que je le pensais, mais j'ai fini par trouver un fourgon remorque d'occasion de la bonne dimension ou, plutôt, d'une dimension suffisante pour permettre le passage de l'imposante monture en cours de construction par Pierre.




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Avantage important, outre sa robustesse, il est équipé d'un hayon qui permettra de faire grimper le télescope grace à un petit treuil électrique.

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Je vais aménager l'intérieur pour accueillir dignement le T760 et les accessoires qui iront avec, comme, par exemple, l'escabeau plate-forme pliable indispensable pour grimper en toute sécurité jusqu'à l'oculaire !


 
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23 avril 2010 : anneau secondaire et fixation des tubes
barilletSystème de blocage rapide des tubes de carbone sur l'anneau secondaire. Ouvragé dans deux blocs de noyer massif avec la forme des rotules qui seront fixées au bout de chaque tube.


© Images Pierre Desvaux/The Dobson Factory


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Montage d'essai des rotules qui viendront se clipser entre les deux machoires du système de blocage rapide. Dans chaque machoire ont été usinées des calottes de sphères qui permettront une mise en place rigoureuse et automatique des rotules et donc des tubes auxquels elles seront serties.

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L'anneau seconcaire avec sa première couche de vernis Marine. Il y aura encore trois couches avec ponçage fin entre chacune pour une protection et une finition optimales.

 
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23 avril 2010 : montage des tourillons
barilletPremier montage des tourillons sur le barillet. L'instrument commence a donner sa pleine mesure : la largeur de l'ensemble est proche du mètre !

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© Images Pierre Desvaux/The Dobson Factory


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Les différents éléments du barillet sont assemblés.
Sur l'image du bas, une barre matérialise le haut de l'entretoise qui va rigidifier les tourillons.
Une autre barre indique la hauteur de la boîte du miroir qui sera fixée sur le barillet. Il sera possible d'enlever d'un seul bloc le miroir dans sa boîte pour des transports périlleux ; deux personnes seront toutefois nécessaires car cela devrait peser une cinquantaine de kg !

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Pour le plaisir, un oculaire Nagler type 4 de 12 mm donne l'échelle, il mesure 60 mm de diamètre et près de 110 mm de longueur...


 
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23 avril 2010 : assemblage définitif du barillet
barilletLe barillet en cours d'assemblage final. Les équerres sont fixées avec des rivets.

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© Images Pierre Desvaux/The Dobson Factory


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Mise en place, perçage et rivetage des équerres du barillet.

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Le barillet entièrement assemblé.

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Mise en place des vis de collimation.

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Boulons en inox inserrés et fixés dans les angles du barillet sur lesquels seront fixés les blocs de noyer dans lesquels viendront se glisser les tubes en carbone.

 
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21 avril 2010 : tourillons
barilletPerçage des trous d'assemblage dans les deux tourillons à la fois.


© Images Pierre Desvaux/The Dobson Factory


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Perçage des trous d'assemblage dans les deux tourillons à la fois, soit 90 mm d'épaisseur.
En arrière-plan, le collage des supports de l'araignée est en train de sécher et le barillet attend son tour. De l'avantage de posséder un très vaste atelier dans lequel on peut passer d'une tâche à l'autre en laissant le temps nécessaire pour un bon collage ou une réflexion approfondie !


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Posés sur le marbre de l'atelier de Pierre Desvaux, les deux tourillons en croissant de Lune avec leurs trous de fixation sur le cadre du barillet.
Remarquez la taille relative de la feuille de papier A4...


 
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21 avril 2010 : barillet
barilletPerçage des montants latéraux du barillet pour l'assemblage des tourillons.

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© Images Pierre Desvaux/The Dobson Factory


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Ponçage des montants du barillet en aluminium.

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Le barillet intégralement poncé et pré-assemblé.

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Détail des montants transversaux du barillet. Pour chaque vis de collimation, un bloc d'acier de 30 mm d'épaisseur, percé et fileté, est fixé à l'intérieur du montant.

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Les 3 vis de collimation en inox de 16 mm. Le bout est usiné pour s'insérer dans les triangles principaux qui viendront reposer en parfait équilibre sur l'extrémité conique.

 
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21 avril 2010 : araignée
barilletUsinage des attaches des branches de l'araignée en aluminium.

© Images Pierre Desvaux/The Dobson Factory


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Collage et vissage des supports de l'araignée sur l'anneau secondaire. L'araignée est fixée au-dessus de l'anneau secondaire pour gagner quelques centimètres et pour que le montage soit rigoureusement symétrique.
Les branches de l'araignée sont décalées afin d'augmenter la rigidité de l'ensemble.
Les branches doivent impérativement être parralèles deux à deux pour qu'il n'y ait que 4 aigrettes autour des étoiles.


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Voilà ! l'araignée est bien fixée sur l'anneau secondaire.
 
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20 avril 2010 : tourillons
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Gabarit de l'un des deux tourillons latéraux. Il est juste maintenu au barillet par un serre-joint, six centimètres plus haut que sa position normale.

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Chaque tourillon est constitué de trois épaisseurs de contreplaqué de hêtre de 15 mm, soit une épaisseur totale de 45 mm.

© Images Pierre Desvaux/The Dobson Factory

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Collage des trois épaisseurs de CP de l'un des deux tourillons. Deux épaisseurs auraient été suffisantes pour la résistance mécanique, mais la proportion de l'instrument est bien plus satisfaisante avec trois...


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Ponçage interne.

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Ponçage du champ qui recevra la bande de roulement en FRP. Le diamètre externe du croissant est de 104 cm. Ce très grand diamètre permet d'obtenir un bien meilleur équilibrage du télescope qui ne "glisse" pas lorsque l'on installe un oculaire très lourd, une tête binoculaire ou un boîtier photographique.


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Le premier tourillon est terminé. Il suffit presque de faire un copier-coller pour obtenir le second !

 
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20 avril 2010 : anneau secondaire
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L'anneau secondaire mesure un mètre de diamètre externe. Il est constitué de deux épaisseurs de contreplaqué de hêtre de 15 mm. Chaque épaisseur est réalisé en collant des arcs de CP, puis les deux épaisseurs sont collées l'une à l'autre avec un décalage d'un demi-arc pour accroître la rigidité de l'ensemble.

© Images Pierre Desvaux/The Dobson Factory


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Collage du dernier arc de l'une des deux épaisseurs de l'anneau secondaire.

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Après collage et ponçage, l'anneau secondaire est prêt à recevoir l'araignée et le support du porte-oculaire pour un assemblage fictif.
 
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20 avril 2010 : base annulaire (flex rocker)
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Voici la base annulaire du télescope de Dobson de 600 mm que vient d'achever Pierre Desvaux. Celle du 760 s'en inspire... en plus grand.
La partie inférieure est constituée de deux anneaux de contreplaqué de hêtre de 15 mm d'épaisseur assemblés de part et d'autre d'une âme en tasseaux de noyer massif, ce qui lui procure une rigidité extrême.
Le flex rocker est l'anneau supérieur sur lequel sont fixés les quatre triangles en noyer qui portent les patins de Teflon. Le centrage du flex rocker est assuré par trois roulements à billes.

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Ponçage du flex rocker du 760 ; il mesure 115 cm de diamètre externe.

© Images Pierre Desvaux/The Dobson Factory


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Finition du flex rocker du 760. La barre centrale qui matérialise le diamètre portera l'un des encodeurs du système Go To manuel.

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Le flex rocker en attente dans un coin de l'atelier de Pierre Desvaux.
 
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9 avril 2010 : livraison des miroirs, visite d'atelier et soirée d'astro
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Vendredi 9 avril, j'ai apporté les miroirs du 760 à Pierre Desvaux et j'ai pu ainsi visiter son merveilleux atelier. Voici un plan large depuis la porte d'entrée ; cela ne manque pas de machines pour travailler bois et métaux ! Au premier-plan, vous pouvez admirer le télescope de 600 mm ouvert à 3,3 qui n'attend plus que ses miroirs pour l'assemblage et les réglages finaux (la brouette qui permettra de le déplacer est juste posée devant).
Au sol, à gauche du 600, remarquez la boîte qui contient le miroir du 760 ; juste à côté, le premier télescope de Dobson de 400 mm construit par Pierre avec lequel nous avons été observer le soir.


© Images Guillaume Cannat

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Pierre Desvaux et le barillet du 760. Montage à blanc du barillet et d'une forme en bois qui donne la position et la dimension de l'un des tourillons.
Sur la droite de l'image, vous pouvez voir une partie du cercle mobile de la base annulaire (115 cm de diamètre). La barre centrale portera l'un des encodeurs du système Go To manuel de la monture.


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L'anneau supérieur et un pré-assemblage de l'araignée et du support du miroir secondaire.

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Le soir venu, nous nous sommes rendus au sommet du mont Beuvray pour une belle soirée d'observation avec le Dobson de 400 mm de Pierre.


Nous avons été rejoints un peu plus tard par Serge Vieillard, Pierre Strock et une partie de la joyeuse troupe de Magnitude 78. Cela s'est terminé par un apéro improbable sous les étoiles innombrables de Bibracte... avant quelques heures d'observations et de dessins célestes !

 
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8 avril 2010 : construction du barillet
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Début de l'assemblage du barillet.

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Premier assemblage libre du cadre et des triangles du barillet.

© Images Pierre Desvaux/The Dobson Factory

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Perçage des équerres de renfort pour les rivets.

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Premier assemblage libre du cadre et des triangles du barillet.

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Perçage du trou pour le passage du boulon de collimation dans l'un des trois triangles principaux du barillet.


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Les trois triangles principaux du barillet.

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Assemblage des plaques d'aluminium sur les triangles en contreplaqué.

 
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7 avril 2010 : début de la construction du barillet
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Découpe des profilés d'aluminium de 60 x 60 mm pour réaliser le cadre du barillet.

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Premier assemblage libre du cadre du barillet qui mesure 92 x 88 cm ; comparez à des objets ou à des meubles de votre quotidien – la table de la cuisine ou le bac à douche, par exemple – et vous verrez que c'est assez impressionnant...

© Images Pierre Desvaux/The Dobson Factory


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Ponçage...

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Découpe des équerres de renfort en aluminium.
 
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7 avril 2010 : la retouche du miroir par Jean-Marc Lecleire en 2005
En fouillant dans mes archives, j'ai retrouvé quelques images complémentaires de la construction de la machine à polir, de la réception du miroir avant retouches, et de différentes étapes des tests du miroir.

Pour les passionnés, voici même le bulletin de contrôle des miroirs :

- le bulletin de contrôle du miroir principal ;

- le bulletin de contrôle du nouveau miroir secondaire.

Le verdict du spécialiste :
Etat de surface doux et régulier. Pas de mamelonnage et zonage peu marqué. Le miroir donnera des images piquées et bien plus résolues qu'auparavant.


La réception du miroir par Jean-Marc Lecleire.

760
C'est un peu plus grand qu'un 310 mm !

ancien secondaire
L'ancien secondaire était en piteux état après des années de bons et loyaux services et une chute !

machine

760
Le début du travail directement sur l'ancienne aluminure qui a été gommée rapidement par les abrasifs.

760

760


  CTR 760 avant
Le test de contraste de phase effectué avant retouches (ci-dessus) et après !
Au final, la surface montre un micromamelonnage relativement faible : une belle réussite pour un tel diamètre.

CTR 760 après

jeux
© Images de Jean-Marc Lecleire
 
 
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© Guillaume Cannat | 2010